Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mot à mot
Derniers commentaires
Albums Photos
28 juin 2008

L'eau, la rive - les berges - la mer - ce qui

L'eau, la rive - les berges - la mer - ce qui coule - qui s'écoule.
La vie - l'amour - respire - aspire - le vent.
Ce qui m'envahit, ce qui m'habite - s'insinue, se love.
Monde du rêve. Etat de veille. Vastitude, plénitude.
Je t'ai attendu.
Existence - extension.
L'après-midi s'écoule tranquillement, sans bruit, sans mouvement - immobile et sereine - à peine troublée par le halètement de l'air.
Pourtant quelque part - au loin le bruit de la guerre...
C'est alors que je pris conscience que tout pouvait arriver - qu'un jour prochain - il me sera possible de te voir, de savoir, de te rencontrer et enfin de te quitter - que je ne serai plus attaché à un rocher prométhéen - et que le ciel s'ouvrira au vol de mes espérances, que le printemps reviendra et les frimas de l'hiver se dissiperont.
J'ai à vivre - mais auparavant il aura fallu que je te tue. Toi l'absente, toi la perle de l'Orient - la rose des sables, la pie qui chante. L'oiseau de malheur - mon Eurydice. J'aime bien cette image, ce symbole, celui de perdre ce qu'on retrouve, ce qu'on revoit et d'en devenir aveugle comme Orphée.
A l'inverse peut-on voir ce qu'on n'a jamais perdu ?
De quel ordre est le regard, de quelle nature ? Et qu'est-ce qu'un regard sans mot - sans paroles, sans âme ?
Il faut que je te voie. Je t'ai trop attendue - trop espérée - trop oubliée - trop aimée - toi ma reine - mon souvenir.

Publicité
Publicité
Commentaires
mot à mot
Publicité
Publicité