Qu’ai-je à dire ce soir à toi qui écoute ce qui

Qu’ai-je à dire ce soir à toi qui écoute ce qui n’a pas été dit par moi une autre fois dans ce lieu où je suis.
« C’est ainsi que les hommes vivent… »
et que sonne la cloche qui marque le début.
qui scande les mots. qui appelle à la prière du soir au moment où je commence à vouloir dire.
En fait dire, c’est aussi écouter, entendre. être avec.
Je suis avec ce que j’entends. lorsque Nicole arrive…
« Je » est ailleurs – avec il –
il suit le chemin de « je ».
Y arriverons-nous à dire ce que je fais ici en étant là.
Ce soir la soli-tu-de m’envahit et me ren-voie à cet état d’être où je n’ai pas envie de par-venir.
Comme en ce temps – ce ment – ce tend vers jusqu’où, ou je ne sais pas – pas si on – ou plus tôt si j’y – ci gît –  arriverai – arrive – là rive – le bord de la rivière – qui coule – qui sait pas assez le bruit qu’elle fait en s’écoulant – d’une rive à l’autre, d’un bord à l’autre dans un même temps.                
[« Ouf » (j’ai pas écrit ouf)]
Espace – espèce – temps – froid – tout m’échappe, me recouvre, m’envahit, m’empêche, me ramène au bord d’où je n’arrive pas à partir. C’est ailleurs – autre part – alternatif.
Laid – cri – tu – er – ma-sacre – me – nager – a me nager.
Gérer. J’erre sans air – sans aire.
Je de mots – jeux demo : démolition – reconstruction.
De quel message sage y-t-il ?