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22 mai 2007

Ce qui arrive. Je n’en sais rien. Car il était

Ce qui arrive. Je n’en sais rien. Car il était une fois…
Mais alors comment faire pour y parvenir ?
Les mots des autres. D’ailleurs. Exotiques. Lointains. Etrangers et étranges. Qu’en faire ?
Il est à retrouver. Rencontrer. Bénir. Exalter.
Je n’arrive plus à l’écouter. Elle est trop loin.
Trop vaste. Trop vide. Sans réelle présence comme absente.
Le rapport à l’écrit. Opposé à l’écriture.
Pleins et déliés. Vide de sens. d’essence ; d’amour.
Surprise. Effroi. Respiration. Etouffement.
Ce que j’ai à entendre. en attendre. Religieusement.
Ce qui passe. S’espace. Se ramasse.
Ce soir j’en suis là. Ou j’en suis las. Misère.
Etourdissement. Dissection. Ramassis.
Qu’est-ce donc qui parle ? Le vent souffle dehors.
Je n’en sais rien. De là où j’en suis.
Le signe m’échappe. Il s’envole lourdement dans le soir qui tombe.
Le bruit des voix. Le son de la musique. La couleur des mots. Des mots pour le dire.
Pour les dire.
J’aurais pu – dû – ne rien en dire. Pourtant il est trop tard.
Trop… En fait les mots s’envolent dès que je m’en approche, dès que je fais mine de les approcher – pour en cueillir un – le ramasser – peut-être l’épingler dans mon bestiaire.
En fait la consigne une consigne en me convoquant là où je ne sais pas aller – ou venir – ou revenir.
Etre avec qui ? Quoi ? Dans quel ordre, sous quel vent ?
Lorsque je suis arrivé à cet endroit, je devais me tenir… m’abriter.
Ce qui me convoque ailleurs. Dans une recherche sans fin ou sans fond. Une voie sans issue.
Un souvenir. Un ravin. Une chute. Un accident.
Quand aurais-tu pu en dire ?
Les mots comme des oiseaux – ou plutôt des corbeaux qui croassent autour de nous.

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