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19 juin 2007

Lorsque je suis arrivé à l’atelier – aujourd’hui

Lorsque je suis arrivé à l’atelier – aujourd’hui – cette fois ou plutôt une autre fois, j’ai cru que je n’étais pas arrivé. En effet, le soleil était encore haut, la rue animée, la circulation dense. Et puis la cloche s’est mise à battre pour annoncer le début de l’activité. Plus claire et nette que jamais, comme si…
C’est vrai. J’y pensais hier ou avant-hier ou un autre jour, à cet atelier comme un cheminement à travers – une rencontre – une balade entre le passé et le présent et parfois l’avenir – un endroit où déposer des lambeaux de vie, des espoirs brisés, des amours déçus, des maux de pieds, de tête, enfin un peu de tout.
C’est aussi à ça que servent les mots lorsqu’on prend la peine de les écrire, de les placer les uns à côté des autres, les uns au-dessus des autres.
J’en étais là dans ma, mes réflexions, sans trop savoir où ça pouvait bien me conduire – ce qu’il en ressortirait s’il devait en ressortir quelque chose.
Dehors la vie continue, les gens passent. La journée baisse doucement. Il s’agit bien de vie – de chemin – de démarche. La rue bouge, respire, s’anime, bruisse, discute, gémit.
Le soleil a disparu. L’ombre le remplace – s’insinue – se faufile entre chaque interstice – se répand. Elle va bientôt tout recouvrir – tout emballer.
Je pourrais enfin m’éveiller – entrouvrir les rideaux de mes songes – me retrouver comme tous les soirs. Etre de soi le soir avec soi. Voilà bien autre chose – autrement – autre temps.
Dans un vrombissement j’ai cru voir, à moins que… et si alors… Bof…
Là n’est pas la question et pourtant – sans bruit comment se réveiller – et sans se réveiller comment s’endormir ?
Je pense à Anne – à Nour – ces voisines étrangères et étranges – à la fois si proches et si lointaines – celles à laquelle – auxquelles – on ne peut que rêver – sans y voir plus que de coutume.
De la lumière naît l’obscurité, et du vent la plainte – et de la plainte, la révolte.

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