Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mot à mot
Derniers commentaires
Albums Photos
17 mars 2009

Le printemps est arrivé. Les oiseaux chantent. La

Le printemps est arrivé. Les oiseaux chantent. La nature frémit. Le soleil brille. Un nouveau jour s'est levé. La cloche vibre doucement dans l'air repu d'un soir éteint.
Tout est là. Le bruit du silence. Le glissement des mots. Une parole s'envole pour aller atterrir un peu plus loin. Le bruit de la rue comme un murmure ruisselant.
La paix soit avec vous – et avec votre esprit.
Et pourtant ailleurs s'élève un gémissement, celui d'un blessé abandonné, d'un vieillard perdu, d'un chien sans maître, d'un enfant assoiffé – d'une femme battue – d'un homme sans travail.
Le temps s'étire dans un basculement sans fin.
La colonne brisée se dresse à l'horizon.
Le bruit de l'humanité comme celui des vagues...
Plus rien ne sera jamais comme avant et pourtant rien ne change.
Il était un jour – il était une fois – Anne, ma sœur Anne – que sera demain – quel futur nous attend ?
Qui vivra verra – A quelle main me suspendrai-je ?
Quel regard viendra à ma rencontre ? Quel ciel m'abritera ?
Monde nouveau – monde incertain – monde à reconstruire.
Ruine de l'âme – décrépitude des corps – effondrement des esprits. Vacarme du silence. Voix du vent.
A votre bon cœur, monsieur dame.
Le troisième jour, la dernière fois. Quand ça se produira. Alors le souffle divin. Le grand soir. D'où naîtra une espérance d'un matin calme.
Coucher du soleil flamboyant sur un horizon mordoré. Eclaboussure de lumière - étincellement de l'eau dans les rayons rutilants.
Gestes et paroles confondus - harmonie resplendissante.
Le monde est grand à travers le trou de la serrure et le regard d'un enfant.
Rien ne manque. Tout est calme et volupté.
Misère et grincement – derrière la porte de mes cauchemars.
Comme si quelque part, ailleurs sous un autre ciel, dans un autre monde – en un autre temps quelque chose était resté de ce qui n'est pas encore advenu.
Tristes tropiques – funestes béatitudes.

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Merci Michel pour ton texte profond et poétique.
mot à mot
Publicité
Publicité