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15 mars 2012

J'ai retrouvé le lien perdu avec le groupe et les

J'ai retrouvé le lien perdu avec le groupe et les borborygmes sont autant de dénis ramenés à la surface des choses.
Il a encore inventé ce qui vient du renouvellement.
Et les bruits du Rhône viennent restreindre encore le mouvement des invités au banquet du monde.
Il n'est pas de mots pour ne rien dire d'autre que l'absence de l'être aimé.
Il n'est pas arrivé à croire qu'il aurait pu y arriver.
Il ne viendra pas celui qui n'a pas entendu l'ordalie des échevins – inondés du pourtour des émissions du bien – Un ventre au bord du nid vide – Et si icelui n'a rien inventé d'autre que le bord du déni...
J'aurais peut-être pu aller une autre fois sur le bord du vide d'où rien ne peut surgir d'autre que la source du vent.
Je ne peux plus dire – ni faire – ni parler – ni répéter – ni rencontrer – ni  – ni – ni – ni – et ce pour longtemps – pour un morceau de temps – pour un instant.
En fait je ne supporte pas l'ineptie d'une consigne qui ne permet pas d'autre exploration que l'incertitude du mot – la vacuité d'une lettre qui ne reconnaît pas plus le sens qu'une flèche perdue...
Je ne peux plus revenir. Je ne peux plus entendre. Je ne peux plus savoir. Je ne peux plus être ailleurs. Je ne peux plus croire. Je ne peux plus aimer – et encore une fois – j'attends le mot tu, susurré par le vent...
Ce qui s'explique ne peut se dire.
L'écriture comme trace. Le mot comme élément, la lettre comme signe d'un néant abouti où rien ne peut s'inscrire.
L'écriture comme lieu où l'on peut revenir – ressentir – être soi – comme une ombre inaboutie et incontournable.
J'ai besoin d'être écrit à l'ombre d'une page sans fin. J'ai besoin de vous dire, de vous raconter ce qu'il faudrait taire...

Van Rysselberghe van rysselberghe

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